Dernière mise à jour le 12 mars 2024
De passage pour un week-end entre potes, je découvre le vieux Nice, la promenade des anglais au coucher du soleil et les fameuses soccas.
A la base, je ne suis pas venu faire du tourisme. Je profite du week-end du 11 novembre pour retrouver mes deux meilleurs potes. Ce week-end entre mecs, c’est un rituel que nous tenons depuis une dizaine d’année, histoire de nous voir alors que nous sommes dispatchés entre l’Alsace, l’Auvergne et la Côte d’Azur. Cette fois-ci, direction Nice et Juan-les-Pins chez Luca.
Cela faisait au moins 10 ans que je n’étais pas allé à Nice. Je connais surtout son aéroport avec cette vue impressionnante lorsque l’on frôle la mer et la ville pour atterrir. Au cours de notre week-end, nous allons nous dégourdir les jambes le samedi après-midi dans le vieux Nice.
Visite du vieux Nice
Le temps est gris et plutôt doux. Pas de pluie à l’horizon. On commence notre balade par le cours Saleya où les vendeurs du marché sont en train de ranger leurs stands. On déambule dans les rues étroites et piétonnes de la vieille ville. Il y a une multitude de petites boutiques et de restaurants. On sent l’influence italienne avec les couleurs vives et l’architecture des bâtiments. En parlant d’Italie et comme on est en plein après-midi, je mangerais bien une glace. Direction Fenocchio, une institution de la crème glacée à Nice à côté de la Cathédrale Sainte Réparate. Sa réputation n’est pas usurpée, ses glaces sont crémeuses et goûteuses.
On poursuit notre promenade avec un petit arrêt chez Olio Donato, une épicerie fine qui met à l’honneur des produits artisanaux du terroir italien produits par la famille Donato comme l’huile d’olive, la noisette du piémont et la truffe blanche d’Alba. Je ramène du risotto à la truffe et un sachet de noisettes torréfiées. Verdict une fois à la maison : le risotto est délicieux avec une odeur subtile de truffe, présente mais pas omniprésente et les noisettes ont un goût exceptionnel. On a l’impression de croquer du Nutella.
Parc de la colline du Château
Nous continuons notre promenade vers la colline du château qui surplombe la vieille ville. L’accès se fait facilement à pied, quelques marches d’escalier et des chemins nous mènent vers des vues incroyables sur Nice.
Nous avons de la chance, le soleil est en train de se coucher et les nuages de se disperser. Il y a une petite brume au loin vers l’aéroport. La lumière est magique. Nous arrivons jusqu’à l’observatoire de la Tour Bellanda. Les derniers rayons du soleil éclairent la promenade des anglais. Le spot est vraiment superbe pour observer la ville.
J’y découvre aussi une œuvre de Jean Klissak, les Congés Payés, judicieusement mise en perspective. Plus tard, nous croiserons d’autres œuvres d’artistes différents mettant à l’honneur Nice. Une bonne idée de promenade culturelle.
En redescendant de la colline, nous faisons une rencontre plutôt insolite : celle de l’homme invisible. Un simple morceau de carton “Invisible Man”, une paire de baskets et un chapeau, une corbeille avec quelques pièces. La mise en scène est simple mais plutôt marrante.
Nous sommes désormais au bord de la mer sur l’esplanade Rauba Capeu. Un totem #ILoveNice est installé face à la promenade des anglais. Les touristes sont nombreux à s’y prendre en photo. Le soleil finit de se coucher. La mer prend une teinte bleue turquoise avec des reflets orangés. Les lumières s’allument sur la ville. C’est le moment où je commence à tanner mes potes pour aller goûter une spécialité locale dont j’avais entendu parler : la socca.
La découverte de la Socca chez Pipo
Après quelques recherches, Chez Pipo semble être une adresse incontournable pour déguster la socca. Mais au fait, c’est quoi la socca ? C’est une grande galette à base de farine de pois chiche dorée au four. Elle est ensuite détaillée et se déguste avec les doigts en ajoutant simplement un peu de poivre ! La recette est simple, abordable (2,90 € pour la version classique) et naturellement sans gluten.
Dégustation : la pâte est à la fois moelleuse et croustillante. J’aime cette idée du petit plat convivial qu’on peut emporter et manger avec des amis. J’accompagne mon assiette avec une socca bièra, une bière au pois chiche. C’est une bière blonde assez légère et douce.
Tant que nous sommes dans les spécialités locales, j’aurai l’occasion le lendemain de goûter la pissaladière. C’est une sorte de pizza aux oignons caramélisés, olives noires et anchois. Merci Luca qui aura fait toutes les boulangeries d’Antibes et de Juan-les-Pins pour réussir à en trouver encore un dimanche en fin de matinée.
Fin de la promenade par les ponchettes
On termine notre promenade la nuit tombée en revenant de Chez Pipo par le port puis la promenade. Je découvre les ponchettes, ces toutes petites maisons, mignonnes, en enfilade au bord de la mer avec parfois des portes voutées. Il s’agissait à l’origine de cabanes de pêcheurs pour ranger leur matériel puis construites en dur à partir du XVIIIème siècle pour y habiter. Ce sont aujourd’hui majoritairement des cafés et des restaurants.
La promenade dans Nice aura été courte mais très intéressante, comme un apéritif qui ouvre l’appétit pour y revenir à un autre moment et pourquoi pas en famille cette fois-ci. Nice est à seulement 1h de Strasbourg en avion avec des vols très abordables sur Volotea. Alors à très bientôt Nice la belle.